Tu n’es qu’un humain après tout
Les émotions comme la mer
ont leurs marées,
qui vont et viennent,
dans la tête, si mélangées.
Les émotions comme le ciel,
parfois sombre, parfois clair,
qui a toujours un plan,
il faut le dire clairement.
Sirius, elles s’appellent,
si timides et si douces,
comme l’étoile la plus brillante,
quand elle trouve sa place dans le ciel bleu.
Beaucoup de gens ont peur d’elles,
ils fuient comme s’ils voyaient un fantôme,
et ils trouvent le salut,
parce qu’elles les ont gravement blessés.
Mais ils ne savent pas que
les gens ne sont pas juste faits de chair et de sang,
que les émotions et les sentiments sont
parfois la partie la plus importante d’un être humain.
Et puis enfin, quand ils rencontreront
ce qu’ils ont toujours fui,
ils souriront et comprendront,
qu’ils ne sont qu’humains après tout.
Le coucher de soleil doré
Un autre jour est venu,
et la dernière fleur s’est fanée,
la pièce vide est devenue
sombre et triste, de larmes baignée.
Le coin dans lequel tu t’es toujours assise
en attendant que le soleil brille,
tu attendais mon sourire,
tu m’as dit que j’étais ton soleil doré.
Tu attendais toujours quelqu’un et
tu regardais toujours par la fenêtre,
toujours riante et joyeuse
comme une enfant impatiente.
Mais maintenant que tu es partie,
mon cœur entend ta voix claire,
qui dit que chacune de mes émotions
a besoin d’être trouvée.
J’étais la personne que tu attendais chaque jour,
assise dans ton coin au-dessus des fleurs,
toujours riante et joyeuse,
tu as attendu patiemment le coucher de soleil doré.
Si demain n’existait pas
Je suis un petit quelque chose
mais je serai grand quand je veux ;
quelque chose qui peut faire peur,
et pourtant la plus belle chose au monde.
Je suis une chose dont beaucoup de gens ont peur
mais une chose dont vous ne pouvez pas vous passer,
je n’ai ni forme ni couleur,
je ne sépare pas le tien du mien.
Je suis juste ici pour te dire,
que tu signifies beaucoup plus pour moi,
le bonbon le plus doux,
le plus beau conte de fées.
Émotion est mon nom,
et je suis fier de cela,
emporte-moi partout,
comme si demain n’existait pas.
L’auteur
Crédits musique : Can’t Help Falling In Love on a Kalimba ; Lasonothèque.org
Montage audio : Marion Roussey